Explorez les collections de photos d’arachnides : araignée-loup, araignée-crabe, épeire fasciée (ou argiope frelon), opilion, …
L’épeire fasciée (ou argiope frelon)
Photo : Epeire fasciée à l'affût

D’année en année, je découvre le monde fascinant des araignées. Le point commun des araignées ? Elles ont toutes huit pattes, alors que les insectes n’en ont que six.
Il existe de nombreuses espèces d’araignées aux couleurs et aux formes différentes, aux moeurs variées, avec de multiples paires d’yeux (jusqu’à huit).
Il y a celles qui tissent des toiles et celles qui travaillent sans filet.
Justement, commençons par l’épeire fasciée, ou argiope frelon, que l’on observe plantée au milieu de sa toile des heures durant, facilitant ainsi son observation.
En architecte de talent, elle signe sa toile d’une bande verticale en zigzag, le stabilimentum.
A l’affût d’une proie, elle arbore un abdomen et des pattes rayées jaune et noir pour leurrer ses propres prédateurs, le jaune et noir étant synonyme de danger dans la Nature.
L’épeire fasciée, une vie de couple tumultueuse !
Selon les espèces, le mâle vit dangereusement ; il est parfois confondu avec une proie par sa belle lors de l’approche pour la reproduction. De même, une fois l’accouplement achevé, il a intérêt à prendre la poudre d’escampette s’il ne veut pas terminer en festin.
Pour amadouer la femelle convoitée, le mâle de certaines espèces apporte un présent, un insecte enrobé de soie.
C’est le cas de l’épeire fasciée, chez qui le dimorphisme entre le mâle et la femelle est particulièrement conséquent (le mâle mesure de 4 à 8 millimètres, et la femelle atteint les 15 à 25 millimètres).
Photo : Epeires fasciées en couple

L’épeire fasciée, une redoutable chasseresse !
Dès qu’elle sent la vibration d’un insecte sur sa toile, elle fond sur lui, vive comme l’éclair.
Une fois sa proie saisie, elle l’enroule de fils de soie et lui injecte un venin mortel. Celui-ci est constitué de sucs liquéfiant l’intérieur de sa proie, qu’elle n’a plus alors qu’à aspirer, étant dépourvue de dents.
Ici, une libellule tombée dans les filets de la belle argiope, est éperonnée et emballée prestement.
Photo : Epeire fasciée avec une très belle prise

Photo : Epeire fasciée emballant une libellule

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L’araignée-crabe : reine du camouflage !
Minuscule araignée répandue sur notre territoire, l’araignée-crabe est appelée ainsi, en raison de la longueur plus importante de ses deux paires de pattes antérieures. Pour chasser, elle les positionne latéralement, à la manière d’un crabe, prête à saisir une proie.
Ce nom familier d’araignée-crabe est donné principalement à la thomise variable. Elle appartient à la famille des thomises (environ 80 espèces répertoriées en France).
Avec ses multiples yeux – jusqu’à 8, l’araignée est une excellente chasseuse, amatrice d’insectes. Fin gourmet, cette amatrice de mouches ne tisse pas de toile, et attend patiemment sa proie au cœur d’une fleur pleine de pollen, visitée par de nombreux insectes.
Photo : Araignée-crabe à l'affût

La femelle arbore la couleur du centre de la fleur sur laquelle elle s’est postée à l’affût. Ainsi camouflée, elle surveille et attend l’arrivée d’une proie. Adulte, telle un caméléon, elle modifie sa couleur pour se confondre avec les fleurs jaunes et blanches. Cela lui prend de plusieurs heures à plusieurs jours…
Le mâle, de couleur brune, ne change pas de couleur. Seule la femelle dispose de cette faculté !
Photo : Araignée-crabe à l'affût, camouflée dans la fleur

L’araignée-crabe femelle a attrapé la mouche avec ses pattes antérieures. Elle lui a injecté du venin pour la paralyser. La mouche n’est pas parvenue à s’échapper !
Le mâle, un tantinet plus gringalet que la femelle, reste à l’affût d’une opportunité pour lui ravir son festin.
Photo : Araignée-crabe avec sa prise

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L’opilion
L’opilion, communément appelé « faucheux », ressemble à une araignée mais n’en est pas une. Il fait cependant partie de la famille des arachnides, tout comme les araignées et les scorpions
Leur nom « opilion » provient du latin opilio désignant un « berger sur échasses », par allusion à leurs pattes longues et fines. Il leur a été donné en référence à leur nom vernaculaire anglais shepherd spider, « araignée bergère ».
En l’observant ci-dessous, à moitié caché dans une rose blanche, on comprend mieux pourquoi !
Photo : Opilion caché dans une rose blanche

Les opilions se distinguent des araignées par l’absence de venin et de soie, et par le fait que leur céphalothorax et leur abdomen sont fusionnés. Ils ont également une seule paire d’yeux.
Contrairement aux araignées, qui ne consomment que le produit de leur chasse, les opilions peuvent se nourrir de cadavres d’insectes et d’autres petits animaux. Opportunistes, leur régime alimentaire est généralement omnivore. Ils chassent au sol ou sur les végétaux. En parfait auxiliaires du jardinier, ils se délectent de pucerons, de cochenilles, voire parfois de petites limaces.
L’opilion est souvent confondu avec un congénère présent dans nos habitations que l’on nomme à tort « faucheux ». Or, ce congénère est une araignée, donc elle a du venin : il s’agit d’un pholque !
Photo : Opilion posé sur une rose blanche

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L’araignée-loup : une mère attentionnée !
Chez les araignées de la famille des paradoses (appelées également « araignées-loups »), les femelles entourent leurs œufs d’un cocon de soie. Celui-ci, fixé sous leur abdomen, sera porté jusqu’à l’éclosion des petits.
Photo : Araignée-loup transportant ses œufs

Après éclosion, les petits des paradoses sont transportés sur le dos de leur mère, pendant environ 1 semaine. La macro-photographie nous révèle ce spectacle invisible à l’oeil nu !
Photo : Araignée-loup, voyage incognito de ses petits

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